Secrets du Bonheur
5 Secrets pour un Bien-être Complet et Durable 
 
  • Accueil
  • A propos
  • Les 5 secrets
    • Secret 1 : Relations Toxiques & Guérison
    • Secret 2 : Méditation & Anti-Stress
    • Secret 3 : Développement Personnel & Outils
    • Secret 4 : Spiritualité & Mission de Vie
    • Secret 5 : Médecine Préventive & Diététique
  • Podcast / Vidéos
  • Produits
  • Blog
    • Test Scientifique : Évaluez la Toxicité
    • Quiz Interactif : Premier Pas Développement Perso
    • Quiz Interactif : Révélez Votre Mission de Vie
  • Contact
  • Témoignages

Douce Violence : Quand les mots font mal sans qu'on s'en rende compte !

28 avril 2023 à 21:53


La douce violence est un oxymore, réunissant deux termes opposés. Le mot "violence" souligne la puissance de l'impact des paroles prononcées, pouvant affecter l'estime de soi, la sécurité affective et blesser la personne visée. Le mot "douce" atténue la violence en indiquant que l'adulte n'a pas l'intention de blesser et n'en est souvent pas conscient.

Les douces violences se réfèrent à des paroles, gestes et postures qui ne soutiennent plus l'autre dépendant de soi, que ce soit un enfant, une personne malade, en apprentissage ou une personne âgée dépendante de nos compétences intellectuelles, soignantes, éducatives ou émotionnelles.

Dans un couple

La "douce violence" dans un couple désigne ces situations où les paroles ou comportements, bien que parfois enrobés de douceur ou de bonne intention, peuvent être blessants ou toxiques. Voici des exemples qui illustrent ce concept :

1. Critiques déguisées en compliments

  • "Tu es jolie, mais tu serais parfaite si tu perdais un peu de poids."
  • "J’adore quand tu es maquillée, tu devrais toujours faire cet effort."

Ces remarques peuvent sembler bienveillantes, mais elles portent une critique implicite qui mine l’estime de soi.

2. Infantilisation subtile

  • "Ne t’inquiète pas pour ça, laisse-moi gérer, c’est trop compliqué pour toi."
  • "C’est mignon quand tu essaies de comprendre, mais tu n’as pas vraiment besoin de savoir ça."

Sous couvert de protection ou de gentillesse, ces phrases renvoient une image d’incompétence.

3. Minimisation des sentiments

  • "Oh, arrête d’exagérer, ce n’est pas si grave."
  • "Tu prends tout trop à cœur, calme-toi un peu."

Ce type de réaction invalide les émotions de l’autre, le poussant à douter de sa légitimité à ressentir.

4. Dévalorisation sous forme d’humour

  • "C’est toi qui fais la cuisine ce soir ? J’espère qu’on ne finira pas à l’hôpital !"
  • "Ah, toi et la technologie, vous êtes comme chien et chat !"

Ces remarques dites sur un ton léger peuvent être blessantes et créer un sentiment d’infériorité.

5. Contrôle déguisé en sollicitude

  • "Je préfère que tu ne sortes pas seule ce soir, c’est pour ta sécurité."
  • "Dis-moi tout ce que tu fais, c’est important que je sois rassuré."

Sous prétexte de protéger ou de s’inquiéter, l’autre limite l’autonomie ou envahit l’espace personnel.

6. Attentes irréalistes présentées comme des compliments

  • "Je sais que tu es la seule qui peut tout gérer dans cette maison."
  • "Tu es si parfaite que je ne comprends pas pourquoi tu n’arrives pas à faire ça."

Ce genre de commentaire met une pression excessive sous couvert d’admiration.

Dans la famille

La douce violence dans la famille fait référence à des gestes, paroles ou comportements apparemment bienveillants, mais qui peuvent exercer une pression ou imposer des attentes qui pèsent sur un enfant ou un proche. Voici quelques exemples percutants pour illustrer ce concept :

1. Imposition subtile des choix

  • "Mais si, mets cette robe, tu es tellement jolie avec."
L’enfant finit par croire que son apparence est plus importante que son propre confort ou goût, et que ses choix sont moins valides.

2. Comparaisons dévalorisantes déguisées en motivation

  • "Regarde, ton cousin a eu 18 en maths, tu vois que c’est possible ? Si tu faisais un peu plus d’efforts… "
Cela peut développer un sentiment d’infériorité et pousser l’enfant à chercher constamment une validation externe.

3. Encouragement à se conformer aux normes sociales

  • " Les garçons, ça ne pleure pas, montre que tu es fort."
Impact : L’enfant peut intérioriser qu’exprimer ses émotions est une faiblesse, ce qui peut nuire à son développement émotionnel.

4. Choix forcé sous couvert d’amour

  • " On te soutient dans tout, mais tu sais, on a toujours rêvé de te voir médecin, tu as tellement de potentiel pour ça."
L’adolescente peut ressentir une culpabilité ou une obligation de sacrifier ses propres envies pour répondre aux attentes parentales.

5. Critiques déguisées en humour

  • « Bon, avec toi aux fourneaux, on n’est pas près de manger un repas étoilé ! »
Derrière le ton humoristique, l’enfant peut développer une insécurité sur ses compétences ou une peur de mal faire.

6. Surveillance excessive au nom de la protection

  • « C’est pour ton bien, je dois m’assurer que tu ne fais pas de bêtises. »
Cela peut provoquer un manque de confiance mutuelle et un sentiment de ne pas être digne de respect.

7. Valorisation conditionnelle

  • " Tu as bien joué, mais tu aurais pu encore mieux faire si tu t’étais plus appliquée pendant les répétitions. "
L’enfant peut ressentir que l’amour ou la reconnaissance des parents dépend de ses performances.

8. Refus déguisé en conseil

  • " Ce n’est pas que je ne veux pas, mais je ne suis pas sûr que ce soit pour toi. Essaie autre chose de plus classique."
Cela peut étouffer la créativité et l’envie de l’enfant d’explorer de nouveaux horizons.

Ces exemples montrent comment, sous couvert de bienveillance ou de protection, certains comportements familiaux peuvent limiter ou affecter le développement émotionnel et personnel des enfants. La prise de conscience est la première étape pour éviter ces formes de douce violence.

Dans le milieu professionnel

La douce violence dans le milieu professionnel désigne des pratiques ou comportements qui, bien que subtils et souvent non intentionnellement malveillants, peuvent générer une pression psychologique ou émotionnelle significative. Voici quelques exemples :

1. Feedback ambigu déguisé en compliment

  • "Tu as fait un bon travail, mais je sais que tu es capable de tellement plus."
Cela peut induire une insatisfaction constante chez l'employé, le poussant à surperformer sans fin.

2. Sollicitation sous forme de "demande informelle"

  • "Tu pourrais juste jeter un œil à ce dossier ? Rien d'urgent."
Bien que la demande semble légère, elle crée une obligation implicite et brouille la frontière entre vie professionnelle et personnelle.

3. Louanges comparatives

  • "Heureusement qu'on a des gens comme toi, parce que tout le monde n'est pas aussi rigoureux ici."

L'intention de valoriser crée un environnement compétitif, où la reconnaissance se fait aux dépens d'autres collaborateurs.

4. Mise à l'écart déguisée en autonomie

  • "Je préfère te laisser te concentrer sur ce que tu fais de mieux, tu es notre pilier pour ces tâches opérationnelles."
Cela peut donner l'impression d'être sous-évalué ou cantonné à un rôle limité, sans opportunité de progression.

5. Culture du "c'est pour ton bien"

  • "Je pense que ce sera une opportunité parfaite pour toi, même si ce n'est pas ce que tu envisages pour le moment."
Ce type de discours peut infantiliser l'employé et nier ses aspirations ou choix personnels.

6. Félicitations publiques qui masquent une surcharge

  • "Bravo à ... pour avoir géré la situation en urgence ce week-end, sans lui, on aurait été dans le pétrin."

Cela valorise un effort exceptionnel, mais normalise le travail en dehors des horaires contractuels, créant une pression implicite pour les autres.

7. Réunion inutile sous couvert d'inclusivité

  • "C'est important que chacun se sente impliqué dans le projet."
Cela peut provoquer une perte de temps et donner l’impression de ne pas respecter les priorités des collaborateurs.

8. Assignation de tâches sans consultation

  • "Je savais que je pouvais compter sur toi pour ça. Tu fais toujours un travail impeccable !"Cela met une pression implicite sur l'employé pour accepter sans protester, même si la charge est déjà lourde."

9. Invitations à des événements "facultatifs"

  • "Ceux qui ne viennent pas ratent toujours les moments les plus sympas pour renforcer l’équipe."
Cela crée une pression sociale, où le choix de ne pas participer peut être perçu comme un manque d'engagement.

10. Optimisme forcé

  • "C’est parce que tout le monde a confiance en toi, c’est un signe qu’on t’estime énormément !"
Cela transforme une situation problématique en un fardeau moral, rendant difficile toute contestation.

La douceur de ces comportements masque leur impact réel, qui peut entraîner de la fatigue, de la frustration ou une perte de motivation à long terme.

Dans les amitiés

La "douce violence" dans les amitiés décrit ces petits moments où des gestes, paroles ou comportements peuvent blesser ou gêner, souvent involontairement, tout en restant ancrés dans un cadre d’affection. Voici quelques exemples marquants :

1. Le commentaire déguisé en compliment

  • "C’est super que tu sois finalement sorti(e) de ta coquille !"
Sous-entendu que la personne était timide ou fade avant, ce qui peut piquer, même si l’intention était d’encourager.

2. Le conseil paternaliste non sollicité

  • "Moi, à ta place, je ferais plutôt ça. Mais bon, toi, tu fais toujours comme tu veux."
Cela peut donner l’impression que l’ami(e) sous-estime les capacités de réflexion de l’autre.

3. Le rappel constant d’un défaut passé

  • "Ah, toi et ta manie de toujours tout oublier !"
Même si dit sur le ton de la plaisanterie, cela peut enfermer l’ami(e) dans une étiquette dont il ou elle voudrait se détacher.

4. L’annulation avec une justification passive-agressive

  • "Oh, désolé(e), mais ça va être compliqué pour moi… tu comprends, je suis fatigué(e) et j’ai déjà beaucoup donné cette semaine."
Cela peut être perçu comme une hiérarchisation des priorités, plaçant l’ami(e) en bas de la liste.

5. La moquerie voilée d’humour

  • "Tu sais, c’est trop mignon quand tu fais semblant de connaître ce sujet-là."
Cela peut sembler affectueux, mais rabaisse subtilement l’ami(e).

6. L’absence de soutien dans un moment clé

  • "Franchement, je ne comprends pas pourquoi tu en fais tout un plat."
Cela minimise les émotions ou les luttes de l’ami(e), même si cela se veut rassurant.

7. La comparaison blessante

  • "Tu devrais vraiment t’inspirer de..., il/elle, au moins, a tout compris dans la vie."
Cela met en compétition au lieu d’encourager.

8. Les invitations excluantes

  • "Ah, tu aurais adoré être là ! Dommage que tu n’aies pas pu venir… on a tellement ri !"
Même si ce n’est pas intentionnel, cela peut créer un sentiment de rejet.

9. La fausse écoute

  • "Oh, désolé(e), je n’ai pas tout suivi. Mais au moins, tu t’es exprimé(e) !"
Cela montre un manque d’attention et peut donner l’impression que l’ami(e) n’accorde pas assez d’importance à ce qui est dit.

10. Le manque de réciprocité émotionnelle

  • "Oh, tu sais, moi, je n’aime pas trop parler de mes problèmes. Mais bon, vas-y, raconte, toi !"
Cela peut donner l’impression que l’ami(e) met une barrière émotionnelle unilatérale.

Ces exemples montrent à quel point la douceur de l’intention ne protège pas toujours des blessures que peuvent causer les mots ou les comportements. Dans une amitié, une communication honnête et une attention à l’autre sont essentielles pour éviter ces malentendus affectifs.

Dans les relations familiales étendues

La douce violence dans les relations familiales étendues peut se manifester par des comportements ou des paroles qui, bien que déguisés sous des intentions bienveillantes, imposent une pression émotionnelle ou sociale. Voici quelques exemples percutants :

1. Les remarques sur le choix de vie déguisées en conseils :

  • "Tu sais, dans notre famille, on a toujours suivi des études sérieuses. Mais si tu es heureuse avec ton petit métier, c’est ce qui compte, je suppose..."
Votre choix est perçu comme décevant, même si cela est dit d’un ton condescendant.

2. L'insistance sur les traditions familiales :

  • "C’est dommage que tu ne sois pas venue au déjeuner familial dimanche. Ça compte tellement pour nous que tout le monde soit là..."
Votre absence est jugée comme un manque de respect ou de priorité, sans prendre en compte vos propres contraintes ou choix.

3. Le jugement voilé sur l'éducation des enfants :

  • "Oh, mais tu les laisses vraiment manger autant de sucreries ? Moi, à ton âge, je faisais attention à ce que mes enfants mangent sainement."
Votre style parental est inadéquat comparé à une norme implicite.

4. Les comparaisons silencieuses mais pesantes :

  • "Regarde ta cousine, elle a déjà acheté sa maison ! Mais chacun avance à son rythme, pas vrai ?"
Votre rythme de vie est jugé lent ou inférieur.

5. Les attentes implicites autour des fêtes :

  • "C’est toi qui organise Noël cette année, n’est-ce pas ? Après tout, tu as plus de temps que nous autres."
Votre emploi du temps est supposé moins chargé, ce qui peut minimiser vos propres engagements.

6. Le refus subtil de reconnaître l’indépendance :

  • "Je sais bien que tu es adulte maintenant, mais laisse-moi t’expliquer comment faire les choses. Tu verras, ça sera mieux."
Vos capacités sont indirectement remises en question.

7. La pression des grands-parents sur les enfants :

  • "Dis à maman qu’elle devrait nous laisser te voir plus souvent, on s’ennuie de toi."
Le parent est accusé de restreindre l’accès à l’enfant, ce qui génère une culpabilité non nécessaire.

8. Les compliments ambigus :

  • "Tu es tellement courageuse de continuer avec ton projet... même si on n’y croyait pas vraiment, au départ."
Votre valeur ou votre projet est dévalué sous une apparente reconnaissance.

9. Les remarques sur le physique :

  • "Oh, tu as pris un peu de poids depuis la dernière fois, mais ça te va bien, tu as l’air en bonne santé."
Une critique sur votre apparence, habillée en compliment.

Ces exemples montrent comment des paroles ou attitudes peuvent, bien que subtiles ou non intentionnelles, générer un malaise, une pression, ou un sentiment d’invalidation. La douce violence est insidieuse précisément parce qu’elle se pare souvent d’un masque bienveillant, rendant difficile sa confrontation.


Ces paroles, bien que semblant anodines, instaurent une pression insidieuse et des frustrations durables, pouvant avoir un impact profond sur l'estime de soi et la sécurité affective de la personne concernée. Nous prononçons ces phrases presque automatiquement, car elles font partie de nos habitudes quotidiennes, héritées de nos parents. Ainsi, le parent peut reproduire inconsciemment le schéma familial.

    Changer sans Culpabiliser :  Repenser Nos Habitudes Invisibles

    Les douces violences sont les plus difficiles à remettre en question dans notre comportement, car l'adulte ne cherche pas à nuire et n'en a souvent pas conscience. Ce n'est pas l'acte en lui-même qui est le problème, mais sa répétition, qui peut passer inaperçue. Pour prendre conscience de notre comportement, il suffit de se demander comment nous le vivrions si quelqu'un nous faisait la même chose.

    L'objectif n'est pas de culpabiliser, mais d'encourager la personne à reconsidérer ses habitudes et à être attentive au bien-être des autres.


    Astrid Baartman



    Billets récents

    • Les femmes qui donnent trop...
      17 avril 2025
    • L'écoute empathique : Le pouvoir transformatif qui révolutionne vos relations et votre vie !
      27 mars 2025
    • 💔 Pervers narcissique : comment se reconstruire sans y laisser son âme ?
      26 mars 2025
    • Et si la clé du bonheur était en toi ? Découvre-le maintenant
      18 mars 2025
    • Hypersexualisation des femmes sur les réseaux : émancipation ou nouvelle prison ?
      9 mars 2025
    • L’estime de soi : La clé pour enfin te sentir à la hauteur
      10 févr. 2025
    • Comment Rester Connecté à sa Lumière Intérieure Même dans les Moments Difficiles ? ✨
      9 févr. 2025
    ✨ Découvrez une nouvelle perspective pour transformer votre vie et rayonner pleinement ! ✨  

    Et si vous pouviez accéder à des clés simples, puissantes et universelles pour évoluer, vous épanouir et savourer chaque instant ? Dans mes articles, je partage des idées inspirantes et des outils concrets pour explorer les facettes passionnantes du développement personnel et du bien-être. 🌟  

    Pourquoi c’est essentiel ?  

    Parce que prendre soin de soi, c’est plus qu’un luxe : c’est une force motrice pour votre bonheur, votre résilience et votre réussite. Nous avons tous en nous ce potentiel incroyable de croissance et de transformation. Mais parfois, il suffit d’un déclic pour révéler cette puissance endormie.  


    Je crois profondément que :  

    🌸 Vous avez le pouvoir de réinventer votre vie, peu importe votre histoire ou vos défis.  

    🌸 Chaque pas vers la connaissance de soi ouvre des horizons inédits, élargit votre vision et alimente votre élan.  

    🌸 Les défis ne sont pas des obstacles : ce sont des tremplins pour forger la confiance et persévérer avec passion.  


    💡 Dans mes articles, je vous invite à : 

    • Explorer des pratiques simples pour renforcer votre équilibre mental, émotionnel et physique.  
    • Plonger dans des réflexions enrichissantes qui résonneront avec vos aspirations profondes.  
    • Découvrir comment allier introspection et actions concrètes pour vivre une vie alignée avec vos valeurs.  


    Vous n’êtes pas seul(e). 

    Ensemble, cultivons la sérénité, le courage et la joie de vivre.🌼  

    Prenez un moment pour vous. Lisez, inspirez-vous, et laissez cette aventure enrichir votre quotidien.  


    👉 Le premier pas vers le changement commence ici. Êtes-vous prêt(e) à transformer votre vie ?  

    Avec bienveillance,  

    Astrid 🌷

    Panier

    Le panier est vide.

    Créé avec Mozello - la façon la plus simple de créer un site Web.

    Créez votre site web ou votre boutique en ligne avec Mozello.

    Rapidement, facilement, sans programmation.

    Signaler un abus En savoir plus